A peine créé, ce blog s'est tu, un peu trop vite. J'ai pourtant des choses à dire -je crois. Rien qu'un peu. Cependant, je pense que l'on m'excusera. Ces vacances ci, j'ai rangé beaucoup de choses, et pas encore assez : mes idées, mes envies, mes doutes. Et mes livres.
Ce fut une expérience plus significative qu'on pouvait croire, au début. J'ai vidé toutes les étagères, bougé les meubles, le sol rempli de feuilles et de bouquins. Des piles de livres qui s'effondraient, classés par lettres, par destination. Là ce sera les romans, là les pièces de théâtre. La poésie, elle, ce sera en bas dans le bureau, les livres d'histoire aussi, ceux de littérature accompagneront. Restait à classer par ordre alphabétique les romans. Surprise, quand je tombais soudain sur un livre ... Que j'avais lu, mais dont je ne me souvenais pas. Rien, pas un nom, ni une bribe d'histoire. J'ai souvent eu la mémoire courte, pour ces choses là. Sans doute parce que je dévore trop, parfois. Là, les examens se profilent, les livres s'empilent et je me promets, secrètement, de me remettre à tous mes livres pour les vacances, ceux rien qu'à moi, ceux que j'ai choisis par coup de tête, saisis dans une librairie, en me disant "ah oui, celui-là ça fait longtemps que j'ai envie de le lire." Ces livres saisis à la va-vite se mêlent aux oubliés, aux classiques lus et relus, à ceux qui touchent et ont fait frissonner, ceux qu'on n'ose même toucher tellement ils ont blessés. Tout ça dans l'ensemble hétéroclite d'une étagère.
J'aime l'objet livre. Le livre qu'on choisit plutôt qu'un autre parce que l'illustration de couverture nous parle plus, pour un papier plus agréable au toucher. Le vieux livre, ou le livre qui a déjà appartenu à quelqu'un, les pages jaunies et leur odeur de poussière, si bien qu'on hésite toujours à l'emmener partout avec soi. Et là, tous se côtoient, et je n'ai plus qu'à piocher mes heures, dans ma petite bibliothèque.
J'aime l'objet livre. Le livre qu'on choisit plutôt qu'un autre parce que l'illustration de couverture nous parle plus, pour un papier plus agréable au toucher. Le vieux livre, ou le livre qui a déjà appartenu à quelqu'un, les pages jaunies et leur odeur de poussière, si bien qu'on hésite toujours à l'emmener partout avec soi. Et là, tous se côtoient, et je n'ai plus qu'à piocher mes heures, dans ma petite bibliothèque.
Libellés : Digressions
Article plus récent Article plus ancien Accueil
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Un très très beau billet! Tout en douceur...
Anonyme a dit…
samedi, 28 avril, 2007