Quatrième de couverture :"Elle est née dans la fabuleuse dynastie Tang du VIIe siècle. Elle a grandi au bord du fleuve Long, où elle apprenait à dompter les chevaux. Elle est entrée au gynécée impérial où vivaient dix mille concubines. Elle a connu les meurtres, les complots, les trahisons. Elle est devenue impératrice de Chine. Elle a connu la guerre, la famine, l'épidémie. Elle a porté la civilisation chinoise à son apogée. Elle a vécu entourée de poétesses, de calligraphes, de philosophes. Elle a régné sur le plus vaste empire sous le ciel, dans le plus beau palais du monde. Elle est devenue l’Empereur Sacré Qui Fait Tourner La Roue d’Or. Son nom a été outragé, son histoire déformée, sa mémoire effacée. Les hommes se sont vengés d’une femme qui avait osé devenir empereur. Pour la première fois depuis treize siècles, elle ouvre les portes de sa Cité interdite."
L'écriture coulait, romancée et poétique à la fois. Ce fut un livre agréable à lire et à parcourir, qui m'aura tenue en haleine trois jours. Décrivant avec une certaine finesse psychologique les personnages, leurs sentiments, leurs complots ; nous narrant une montée progressive au pouvoir, de presque-rien à presque-Dieu. Par ce livre, j'ai également découvert des facettes inconnues de l'histoire de Chine, sans savoir quelle part de réalité accorder à cette histoire. Pour tout dire, je ne l'ai considéré que comme un simple roman, instrument d'évasion facile. Cependant, il y avait également quelques lourdeurs dans cette narration, quelques passages où mon regard sautait. Le long cortège du roi en pélerinage me paraissait lent et hypoerbolique, ou tout simplement sans utilité. La fin du livre s'est trainée, fait attendre, mimant sans doute les dernières années de vie, grises et lentes face aux déchaînements de la jeunesse. Lecture agréable, mais qui ne laissera pas de souvenir impérissable, à l'instar d'un autre roman du même auteur que j'avais lu il y a quelques temps : La joueuse de go. Plaisant, mais je ne m'en souviens plus véritablement aujourd'hui.
Image : Blood Of Rose
7 billet(s):
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Articles
J'ai bien envie de lire ce roman! Ça semble vraiment bien et tout ce qui est asiatique m'intéresse... Un très beau billet en tout cas :)
Anonyme a dit…
mardi, 19 juin, 2007
Je vais bientôt lire "La joueuse de go", et ton billet me donne encore plus envie de découvrir cette auteure!
Anonyme a dit…
jeudi, 21 juin, 2007
Je n'ai pas lu ce livre. En revanche j'ai lu, L'Impératrice des mensonges de Eleanor Cooney et Dan Altieri qui traite de la même impératrice. J'avais été fascinée par cette femme cruelle, prête à tout pour arriver à ses fins.
En tout cas, je suis bien tentée de lire cette version de Shan Sa.
Anonyme a dit…
vendredi, 29 juin, 2007
elodie : ce que je trouve intéressant, d'ailleurs, c'est que dans la version de Shan Sa, elle n'apparaît pas si cruelle que cela. C'est intéressant de voir que tout change d'un livre à l'autre !
En tout cas, merci pour vos commentaires, cela me fait bien plaisir =)
Aphonsine a dit…
vendredi, 29 juin, 2007
C'est un plaisir que de lire vos critiques... Je reviendrai (très vite) !
Anonyme a dit…
lundi, 02 juillet, 2007
Et bien je crois qu'il faudrait une troisième version pour trancher ;). Mais il est vrai que dans L'Impératrice des mensonges sa cruauté est poussée à l'extrême. Toutefois l'auteur arrive - vers la fin surtout - à nous la présenter comme une personne humaine et "attachante" (le mot est peut-être un peu fort. Et à ce moment, on se demande comment on peut ressentir cela après tout ce qu'elle a fait. C'est impressionnant...
Anonyme a dit…
mercredi, 04 juillet, 2007
Salut Nebelheim,
Je viens juste de découvrir ton blog et je suis ravie d'y trouver quelques idées de lectures. L'histoire de cette impératrice me plaira sans doute. :)
Stolvezen a dit…
mardi, 04 septembre, 2007